dimanche 23 mai 2010

Piratage Skyrock : 30 millions de mots de passe perdu

Un message sur le blog officiel de skyrock dit qu’il avait été Comme la plupart des grands sites, Skyrock.com est régulièrement la cible d’attaques malveillantes, mais n’a pas précisé d’autres détails.
Quelque milliers de blog ont été inaccessible aux alentours de 06H20 GMT et a été remplacé par des messages différents, y compris un mail.
‘Ce hack est un avertissement salutaire à tous les propriétaires de sites Web que tout le monde doit être sur leurs gardes contre le piratage, si votre site est grand ou petit’
Skyblog est considéré comme l’un des fourbisseurs de blog gratuits les plus populaires en france.
Voici une capture d’écran d’un blog skyrock piraté :

Déjà plus de 30 millions de mots de passe de skyblogueurs ont été volés a cause d’un fichier suspect nommé ’ coucou’ trouvé par l’équipe sur les serveurs.
L’entreprise conseil les membres skyblog de changer régulièrement leurs mot de passes, et pour ceux qui ont pas fait depuis longtemps, pensez à le faire maintenant, via votre tableau de bord – onglet mon compte.

Yahoo! veut rattraper Google


Yahoo! vient annoncer qu’une conférence de presse se tiendra lundi à New York, pour faire part d’ une « excitante annonce concernant de nouvelles expériences mobiles à destination des consommateurs du monde entier ».

Cet évènement pourrait concerner les rumeurs de partenariat entre le moteur de recherche américain, et la firme de téléphonie finlandaise Nokia.
Le « Projet Nike » doit en effet intégrer les services proposés par Yahoo! dans les mobiles Nokia et sur l’Ovi Store…

Car contrairement à son adversaire Google, qui a fait de l’univers mobile une partie non négligeable de ses activités avec l’OS mobile Android et de nombreuses applications, Yahoo! a pris beaucoup de retard.

Or un bon partenariat avec Nokia, encore leader mondial de la téléphonie mobile mais lui-même en retard sur les smartphones, pourrait lui permettre de se relancer…

On attend lundi pour en savoir plus!

Un nouveau Star Wars en streaming

Les fans de Star Wars vont être ravis. En ces temps de célébration du 30ème anniversaire de l’Empire contre-attaque, Mark Edlitz a réalisé le film Jedi Junkies, un documentaire plutôt drôle sur le culte entourant la saga de George Lucas.

Pendant 1h12, s’enchaînent entretiens avec des fans et des acteurs, scènes filmées lors de conventions diverses, constructions de répliques d’engins spatiaux et autres tournages de films amateurs…

« Quand ils sont bons, les films Star Wars sont super fun, donc tu es invité à prendre ton pied en les regardant, et quand ils ne sont pas aussi bien que ce qu’on l’aurait espéré, on est invité à s’en moquer, c’est ça la pop culture, c’est ça être geek », déclare un des fans interviewés par Edlitz. Une observation qui vaut aussi pour le documentaire, tant certains fans paraissent à la limite entre l’adoration et la folie pure…

Bonne nouvelle, le film est depuis aujourd’hui disponible gratuitement et en intégralité sur Dailymotion (attention vous n’avez qu’une petite semaine pour le visionner, après il sera trop tard). De quoi sentir la force durant ce long weekend…

Google veut redéfinir le droit d’auteur


Le co-fondateur de Google, Larry Page, est à Paris pour s’expliquer avec Nicolas Sarkozy et Frederic Mitterand sur la question des droits d’auteur. Il en a profité pour accorder hier une interview au journal Le Monde dans laquelle il revient notamment sur ses relations difficiles avec les éditeurs .

“Dans le domaine de l’édition, mettre notre technologie au service de la culture nous motive beaucoup. Quand j’étais étudiant à Stanford, une inondation a détruit 50 000 ou 100 000 livres irremplaçables. Si seulement on les avait numérisés… Notre projet est simple : nous voulons passer des accords, sélectionner des ouvrages dans le domaine public et les numériser à nos frais. Mais à ce projet se sont mêlées des polémiques sur les droits d’auteur“, regrette-t-il.

S’il a conscience de son importance, il regrette en effet que le droit d’auteur soit un frein pour l’innovation: “Prenons les magazines : pour les mettre en ligne, vous devez régler les droits sur des images dont vous ignorez les auteurs, les ayants droit, etc. Si nous devions réécrire la loi, nous le ferions autrement“.

“Nous voudrions trouver une façon acceptable d’identifier les ayants droit, de les rétribuer, d’ouvrir l’accès aux œuvres“, indique Page. Mais il relativise: “trouver la solution parfaite prendra du temps. D’ici là, je voudrais trouver un compromis satisfaisant. Sinon, le risque, c’est que des contenus disparaissent définitivement“.

En effet selon Google, le principal handicap de la France et plus généralement de l’Europe par rapport aux États-Unis et ses firmes Stars (Yahoo!, eBay ou YouTube), réside dans le fait qu’il n’existe pas de zone “grise” entre ce qui est interdit et ce qui est libre de droit. Le géant d’Internet avait d’ailleurs déjà proposé ce principe de “fair use” l’an dernier.

Pour le moment on ne sait pas si cette fois, il a convaincu le chef de l’État et le ministre de la Culture…

Hollywood se met au piratage

Medien Patent Verwaltung a déposé aux États-Unis une plainte en violation de brevet contre Warner Bros, mais aussi Technicolor et Delux Entertainment.

L’ entreprise allemande leur reproche d’avoir piraté sa technologie consistant à marquer les bobines d’une empreinte invisible, ce qui permet de savoir dans quel salle de cinéma un film a été capté par un spectateur (les fameux screeners).

MVP affirme notamment qu’au lieu d’acheter une licence, Warner a “commencé à utiliser notre technologie de manière intensive sans notre autorisation et sans nous en rendre compte“, et ajoute “cependant, nous avions pris soin d’obtenir des brevets pour protéger la technologie de MPV, et nous sommes désormais en position de faire valoir nos droits“.

Info ou intox?

Pour l’instant on ne sait pas si la société hollywoodienne a réellement utilisé cette technologie mais ça n’est pas la première fois que ce genre d’accusations est porté, il faut dire que la lutte anti-piratage est un terrain ultra sensible…

Un téléphone pour profiter du soleil!


En mai dernier, Sharp présentait son téléphone solaire SH002, un téléphone capable de se recharger de lui-même via ses capteurs solaires.

Un an après et quelques jours avant l’été, les japonais dévoilent la seconde génération avec le SH007, qui promet deux fois plus d’autonomie avec un nouveau capteur installé sur la coque de l’appareil….

Résultat: 2min de conversion en 10 min d’exposition au soleil, pas mal!

Pour le reste, rien d’extraordinaire, le SH007 est équipé d’un écran de 3,2″, du Bluetooth, d’un GPS, d’un APN de 8MPx et d’un port microSDHC, le tout dans des dimensions de 110×50×16.2mm et pour seulement 134g.

On ne connait pas encore la somme qu’il faudra débourser pour ce téléphone “écologique”…

Nike et Apple jouent au docteur!


On a appris que Nike allait enfin commercialiser un moniteur cardiaque qui pourra se coupler avec l’iPod nano 5G.

Cet accessoire est pourtant annoncé depuis septembre dernier: pour la sortie des iPod nano 5G, le manuel Nike+iPod avait été mis à jour et y faisait déjà référence…

On ignore donc pourquoi la société américaine a mis tant de temps à le sortir, peut être a cause d’un problème de brevet… Apple a en effet récemment déposé une demande pour l’implantation d’un détecteur de pulsations cardiaques sur ses appareils…

Sachez en tous cas que cet accessoire sera disponible dans un premier temps aux États-Unis et au Canada et sera commercialisé à l’international cet été. Son prix n’a pas été communiqué pour le moment…

La montre ne se porte plus au poignet!


Les japonais de Tokyoflash ne font pas comme tout le monde. Leur nouvelle montre Kisai Round Trip Pocket a donc une particularité… elle ne se porte pas au poignet mais au trousseau de clés!

Et pour compliquer un peu plus les choses, il faut faire preuve de rapidité de calcul pour pouvoir lire l’heure !

En effet, l’affichage se fait par des LEDs: oranges pour les heures, tandis que les bleues représentent des groupes de 3 minutes et les vertes des minutes seules… Vous suivez?

Cette montre au look d’enfer et à glisser dans votre poche se recharge par USB (autonomie d’un mois environ) et coute environ 55 euros.

Un nouveau Twitter pour BlackBerry

Sortie fin mars, l’application Twitter pour BlackBerry ne proposait pas assez de fonctions utiles et avait laissé certains utilisateurs sur leur faim… Avis donc aux adeptes, la mise à jour est enfin disponible.

Et elle répond en partie aux attentes: possibilité de citer des tweets qui ajoutent automatiquement des guillemets au message avant qu’il ne soit réexpédié, et saisie semi-automatique d’un nom d’utilisateur dès que l’on tape le « @ » suivi des premières lettres.

Les échanges sont également mieux sécurisés avec une fonction d’alerte si un message sur le point d’être envoyé contient un numéro de téléphone, une adresse de messagerie ou un code PIN.

A propos de la géolocalisation, s’il est toujours impossible de l’appliquer sur ses propres messages, RIM a tout de même fait des efforts et l’on peut voir désormais sur une carte les tweets qui ont été localisés.

Notez enfin que les services de partage de photo YFrog et TweetPhoto sont maintenant pris en charge en plus de Tweetpic, et qu’une nouvelle série de raccourcis clavier facilitent l’utilisation.

Sonic 4 sera en retard, un comble! (vidéo)

Le hérisson bleu a beau être ultra rapide, sa vitesse légendaire ne l’empêchera pas d’arriver en retard avec la version 4 du jeu vidéo. Alors qu’elle était prévue pour cet été, SEGA a en effet annoncé sur son blog que la sortie de Sonic 4 serait repoussée à la fin d’année 2010.

On n’en sait pas d’avantage mais les développeurs expliquent vouloir proposer le meilleur épisode de la saga: « avec ce souci de la qualité et de l’expérience de l’esprit Sonic, SEGA a décidé de rallonger le temps de développement du jeu, qui sortira désormais durant le deuxième semestre de 2010. Le temps additionnel permettra à l’équipe de développement de se concentrer sur la qualité globale du jeu en continuant de régler et de maintenir le soin apporté à un titre aussi important et, finalement, offrir aux fans une incomparable sensation d’un Sonic classique ». On n’en attend pas moins!

À noter que ce nouvel opus sera en 2D, comme au bon vieux temps !

Il sera disponible sur Play Station 3, Xbox 360 et Nintendo Wii. Et en téléchargement pour iPhone et iPod Touch depuis l’App Store.

Ami fans patience donc! Pour une fois que Sonic est en perte de vitesse…

samedi 22 mai 2010

Blogueurs : une proposition de loi pourrait leur faire perdre leur anonymat

La loi que ce député aimerait voir entrer en vigueur aurait pour but de "faciliter l'identification des éditeurs de sites de communication en ligne et en particulier des "blogueurs" professionnels et non professionnels" explique-t-il.Une proposition qui vise à revenir sur l'article 6 de la loi pour la confiance dans l'économie numérique (LCEN), qui donne la possibilité aux blogueurs non professionnels de dissimuler leur identité s'ils indiquent quel est leur hébergeur. En cas de besoin, ce dernier peut alors divulguer les informations personnelles des blogueurs."Compte tenu de la multiplication des sites et des propos litigieux qu'ils peuvent contenir, il apparaît de plus en plus nécessaire de faciliter l'exercice concret du droit de réponse des personnes nommément mises en cause par des auteurs anonymes" estime Jean-Louis Masson.Si cette loi venait à être adoptée, les blogueurs devront dévoiler leurs nom, prénom, adresse électronique, domicile et numéro de téléphone. Et le député va encore plus loin, puisqu'il souhaite imposer au blogueur non professionnel le régime juridique du directeur de la publication.

Google étend sa toile sur la télé

Surfera-t-on bientôt sur sa télévision comme on surfe sur son PC, et désormais sur son smartphone ? Pour consulter ses mails, télécharger un film, twitter ou poster des photos sur Facebook ?
Jeudi 20 mai, l'américain Google a annoncé Google TV, une alliance avec Sony, Logitech et Intel. Google fournira le logiciel, embarqué dans le téléviseur, permettant de faire fonctionner dessus sa multitude de services gratuits, à commencer par son moteur de recherche. Les premiers appareils seront disponibles aux Etats-Unis durant l'automne. 'La dernière fois qu'on avait autant innové, c'était à l'arrivée du poste en couleur', a assuré Paul Otellini, PDG d'Intel.

Google n'est pas le seul géant de l'Internet à s'intéresser à la télévision. Yahoo! a déjà annoncé des partenariats avec les fabricants de téléviseurs Samsung, LG, Sony et Vizio, qui intègrent dans leurs terminaux ses services les plus populaires : le site de partage de photos Flickr ou la chaîne Yahoo! Finance. Microsoft est également présent via sa console de jeu vidéo Xbox 360 : connectée à la télévision d'un côté et à l'Internet de l'autre, elle permet d'importer sur la TV un service de la vidéo à la demande (VàD, des films à télécharger depuis le Web).

Les chaînes de télévision et les fournisseurs d'accès à Internet multiplient eux aussi les initiatives. En France, TF1 a noué un partenariat avec Samsung, M6 a signé avec Sony, et Orange a choisi LG.

A ce stade, les télévisions connectées ne proposent encore qu'un accès très restreint au Web : des sortes d'icônes (des 'widgets') qui s'affichent en surimpression sur les contenus télévisuels classiques. Avec des services assez basiques à la clé : météo, horoscope, accès à YouTube, VàD... Un peu sur le mode des applications pour smartphones. 'Google semble vouloir aller beaucoup plus loin, en mettant sur le poste les contenus TV et Web sur le même plan', décrypte Gilles Fontaine, consultant pour le cabinet Idate.
Faire converger l'Internet et la télévision, cela fait dix ans que les acteurs de l'industrie en rêvent. Mais jusqu'à présent, les tentatives s'étaient soldées par des échecs. Il y a eu notamment le bide de "TAK", l'offre du groupe d'électronique français Thomson, lancée en 2001. "A l'époque, les gens se connectaient encore à l'Internet bas débit. Du coup, les services étaient médiocres. Et les prix des téléviseurs trop élevés", rappelle M. Fontaine.

"Le clavier associé, dessiné par Stark, était superbe. Mais le processeur de la télévision trop peu performant : quand on avait chargé une page Web sur la TV et qu'on voulait revenir sur la précédente, elle n'avait pas été mise en mémoire, il fallait la charger à nouveau", précise un ex-cadre de Thomson.

"Le contexte a complètement changé ! L'habitude, par exemple, d'acheter ses films en ligne plutôt que d'acheter ou de louer un DVD est en train d'entrer dans les moeurs. Il y a aussi le haut débit qui s'est généralisé. Et les téléviseurs intègrent des processeurs beaucoup plus puissants", veut croire Stéphane Dubreuil, du cabinet SIA Conseil.

Et les enjeux sont considérables. Les groupes de l'Internet se rémunèrent, pour la plupart, en vendant des espaces publicitaires associés à leurs services gratuits. Or la TV reste l'écran incontournable de beaucoup d'annonceurs : c'est le plus grand et celui qui, trônant dans quasi tous les foyers mondiaux, offre encore à leurs réclames une visibilité exceptionnelle.

"Pour les constructeurs de téléviseurs, c'est un moyen historique de remonter dans la chaîne de valeur. Jusqu'à présent, ils ont vu leurs marges financières fondre dramatiquement. Certains, comme Thomson, ont même dû sortir du marché. Avec les télévisions connectées, ils espèrent bien partager les revenus publicitaires avec les géants de l'Internet", explique M. Dubreuil.

En réalité, c'est une guerre feutrée pour le contrôle de ces écrans qui s'est d'ores et déjà engagée. Car les acteurs qui maîtrisent aujourd'hui le poste se sentent menacés.

Il y a les fournisseurs d'accès à Internet, qui ont réussi en France, avec leurs offres triple play (accès à Internet haut débit, arrivée du signal TV via l'ADSL ou le câble, et téléphone fixe illimité), à imposer des portails de services et de programmes télévisuels sur le poste de millions de foyers. Avec des téléviseurs connectés, les utilisateurs auront toujours besoin d'un accès à Internet, mais plus forcément de ces portails, qu'ils devraient pouvoir contourner.

Et il y a les chaînes de télévision. La télévision de rattrapage sur le Net est un gros succès. La VàD commence à décoller. Mais ces deux contenus audiovisuels sont essentiellement consultables depuis un ordinateur. Les chaînes veulent pouvoir les rapatrier sur le poste de TV, pour mieux les contrôler et les valoriser auprès des annonceurs. M6 souhaite ainsi offrir une plus large exposition à M6 Replay et W9 Replay, les services de télévision de rattrapage de ses deux chaînes généralistes.

Elles refusent aussi de devoir un jour partager leurs recettes publicitaires avec de nouveaux concurrents. Et le danger est réel : pour Gilles Maugars, directeur technique de TF1, Philips réfléchissait, il y a quelques mois, à la création d'une régie publicitaire...

Les chaînes craignent enfin de voir leurs contenus pollués par des "widgets" qui s'afficheraient de manière intempestive. D'ici à une quinzaine de jours, les 18 chaînes présentes sur la TNT (TF1, France Télévisions, Canal+, etc.) devraient signer une charte demandant " le respect de l'intégrité du signal, ce qui est diffusé, car nous sommes responsables devant le CSA".

Jouez à Pacman... sur Google


Non, cette fois, ça n'est pas une publicité sur Rue89 qui émet un son strident, c'est celui de la nouvelle version, temporaire, du logo sur la page de recherche de Google en l'honneur du trentième anniversaire du jeu vidéo Pacman.
Mieux, on peut aussi y jouer pendant ses 48 heures de présence. Il suffit de bouger les flèches pour manuvrer son Pacman autour des lettres formant le mot Google et dévorer les points sans se faire manger par les fantômes.

Google aime changer son logo en fonction des événements, mais c'est la première fois que celui-ci se transforme en jeu vidéo. Ces petites facéties ont un nom, les « doodles » (gribouillages, en anglais).

Répertoriés sur un site de la marque, ils sont souvent liés à un événement propre à chaque pays, qu'il s'agisse des fêtes nationales, des élections en Grande-Bretagne ou un festival d'art à Singapour.

Parmi ceux de 2010, celui du 170e anniversaire de la naissance de Tchaikovsky est particulièrement recherché.

Ou celui de la Saint-Patrick.

En France, le 14 juillet est aussi l'occasion de marquer le coup, comme ici en 2008.

Le premier « doodle » répertorié est celui du Festival Burning Man en août 1998.

Selon l'histoire racontée par la société, les deux fondateurs de Google, Larry Page et Sergey Bryn, voulaient ainsi signifier qu'ils participaient à ce festival dans le désert du Nevada (auquel se rendra, quelques années plus tard, un fondateur de Rue89, sans que le logo de Rue89 ait à en pâtir).

En 2000, il fut demandé à un stagiaire de produire un « doodle » pour le 14 juillet. Le résultat fut jugé convaincant et le stagiaire nommé « chef doodler ». Le rythme d'apparition des logos modifiés s'accéléra, jusqu'à ce doodle animé, premier du genre en hommage à Pacman.

L'objectif affiché de Google est de « rendre la recherche plus distrayante ». La société se flatte de cette originalité.

« Rire un peu avec un logo d'entreprise en le redessinant de temps à autre n'est pas fréquent dans les autres entreprises mais, chez Google, ça fait partie de la marque. »

Attention : il est prévu que ce Pacman disparaisse ce soir des écrans.

vendredi 21 mai 2010

Facebook Hoping New Privacy Policy Will Click with Users




Facebook plans to simplify its privacy policy next week, according to several sources. But the site will be hard-pressed to satisfy critics on Capitol Hill.

Growing concerns about privacy on Facebook -- including the revelation that the popular social network may have been unwittingly sharing private data with advertisers -- are leading to mounting criticism from users and politicians to revise Facebook's privacy policy. Now Facebook is preparing to make changes.

The website QuitFacebookDay.com endorses ditching the popular social network entirely on May 31, and more than 12,000 users have already signed on to do so. The site cites privacy concerns as one of the primary reasons for quitting Facebook.

"We ... don't think Facebook has much respect for you or your data," reads a statement at the site. It goes on to note that "for a lot of people, quitting Facebook revolves around privacy. This is a legitimate concern, but we also think the privacy issue is just the symptom of a larger set of issues."

Facebook has been under fire from a trio of Washington senators as well. Chuck Schumer, D-NY, Al Franken, D-MN, and Mike Bennet, D-CO, recently demanded a simplified process for managing privacy, including changes to the opt in, "instant personalization" model, which by default allows Facebook to publicize information about someone's likes and dislikes that consumers may want to keep confidential.

Following their April 27 press conference, in which Schumer revealed that his own daughter was incensed after her information was exposed, Facebook officials held a private meeting with Schumer’s staff, according to sources on Capitol Hill. These sources tell FoxNews.com that Facebook will announce a new privacy policy as early as next week.

Facebook confirmed that changes are coming, but would not tell FoxNews.com precisely when the changes will be unveiled. According to spokesman Andrew Noyes, the company has heard the complaints of users and politicians, and plans to act. “We’re listening to this input and incorporating it into innovations we hope to announce shortly."

Noyes explained that Facebook wants to be known for innovations around user control as well as innovations around sharing. But the message from users has been pretty clear, he says. "Users appreciate having precise and comprehensive controls, but want them to be simpler and easier to use. They also like the new programs we have rolled out, but want simple and easy ways to opt out of sharing personal information with applications and websites through Facebook Platform."

The exact nature of the planned changes remains to be seen, however, and sources on Capitol Hill tell FoxNews.com that while the changes will probably be welcomed, they may not go as far as some would like.

In other words, don't expect a complete change of direction. Facebook's recent changes have been intended to sharing increasing amounts and types of information, and the site will most likely continue to do so.

People like Schumer, who demanded that "the default position should be that the information is not shared" may be disappointed. But simplification of the website's privacy settings -- described by most as overly complex -- is certain to be welcome.

Une exposition pour les fans de Lost


La série Lost se termine ce week-end aux US, à cette occasion ABC organise une exposition à New York (Vilcek Foundation) du 20 mai au 5 juin, retraçant les 6 saisons de cette série toujours aussi énigmatique. De nombreux accessoires, objets et photos de la série sont ainsi proposés pour le plus grand bonheur des fans.

200 millions d'utilisateurs prêts à quitter Facebook ?

Les récents et nombreux incidents concernant la fuite de données personnelles des utilisateurs de Facebook pourraient avoir des conséquences massives pour le réseau social. En effet, selon une étude de l'institut Sophos, spécialisé dans la sécurité informatique, près de 60 % des 1 588 interrogés envisageraient de se désinscrire de Facebook.
La raison principale de ce rejet résiderait dans les nombreuses atteintes à la vie privée. Près de 16 % des personnes questionnées ont déjà quitté le site fondé par Mark Zuckerberg pour ces raisons, tandis qu'un quart n'envisage pas de fermer leur compte.

« Il faut simplifier le système »

« Ce sondage montre que la majorité des utilisateurs en ont assez du manque de contrôle offert par Facebook concernant leurs données personnelles », interprète Graham Cluley, consultant senior chez Sophos. « La plupart ne sait toujours pas comment configurer leurs paramètres de confidentialité. Ce qu'il faut, c'est un système simple de partage d'information, que l'on choisit d'activer ou non », préconise-t-il.

Ces dernières semaines, de nombreuses « affaires » ont pointé la complexité des paramètres de confidentialité du site, ainsi que le partage des données privées auprès de tierces parties. Cette semaine, une page web a été créée pour rassembler les fuyards, proposant une désinscription massive le 31 mai prochain.

Avez-vous protégé votre marque sur Twitter ?

Les titulaires d'un compte sur Twitter disposent d'une adresse URL gratuite du type Twitter.com/lenomducompte. Mais n'importe qui peut s'approprier une marque ou un nom descriptif. Cela ne vous rappelle pas les noms de domaine ? Nous avons mené l'enquête auprès des entreprises françaises du CAC 40 pour voir comment elles ont investi ce réseau social : 32,5 % disposent d'un compte Twitter, parmi lesquels on trouve Alstom, Essilor, Lafarge, Renault ou Schneider Electric. Ces comptes sont plus ou moins dynamiques. Plus de 2 300 tweets (messages brefs transmis par le titulaire du compte) pour twitter.com/AccorHotelsAPAC, 1 600 chez twitter.com/orangebusiness, 700 pour twitter.com/schneiderNA et… à peine 20 pour twitter.com/EADSgroup. Fatalement, les comptes les plus prolifiques en messages recensent le plus d'abonnés. Par exemple, 8 500 personnes suivent Orange Business sur Twitter.

Des adresses étonnantes

Lors de cette enquête, nous avons été frappé par la typologie des adresses URL. Ils sont peu à avoir un compte Twitter officiel qui reprendrait leur marque à l'identique – comme twitter.com/Alcatel_Lucent – ou celui d'une branche d'activité – twitter.com/BouyguesTelecom, par exemple. La plupart ont opté pour des adresses alternatives du type : twitter.com/veoliadotcom ou twitter.com/suezenv. Force est de constater que l'écrasante majorité (95 %) ne dispose pas de leur adresse URL Twitter naturelle. C'est qu'en matière d'attribution de compte Twitter, c'est la règle du premier arrivé, premier servi qui prévaut. Un homonyme peut devancer une grande marque ; Twitter.com/eads est exploité par David Eads, résidant à Chicago ! Cependant, la plus grande partie (62,5 %) de ces comptes aux noms officiels n'est pas utilisée. L'adresse est déposée et accessible mais aucun tweet n'est publié. Une inactivité qui n'empêche pas l'abonnement au compte : twitter.com/lvmh est suivi par 259 internautes, twitter.com/pernod_ricard par 144, Twitter.com/peugeot par 89...

Usurpation de marque

Problème : ces adresses Twitter sont bien référencées par Google. Tapez la requête Twitter carrefour et le site non officiel twitter.com/carrefour apparaît en deuxième position,comptant 111 abonnés. Le préjudice potentiel est important et notre étude démontre que de vrais spécialistes se sont accaparés les noms Twitter de grandes marques. Nous retrouvons le même avatar sur twitter.com/sanofi et twitter.com/alcatel. Drôle de coïncidence. Comment les marques peuvent-elles récupérer leurs noms ? Faire le parallèle avec les noms de domaine, c'est penser à la création d'un second marché sure lequel les comptes se monnaieraient. Cependant, le rachat d'un fil Twitter est interdit par les règles d'utilisation du site de microblogging, même si des accords à l'amiable ont déjà eu lieu (lire l'article : http://pro.01net.com/editorial/501196/twitter-le-nouveau-repaire-des-cybersquatteurs/). Face à ces nombreuses usurpations de marque ou d'identité, vous pouvez contacter Twitter (http://help.twitter.com/entries/18367-trademark-policy) pour récupérer votre adresse légitime tout en prouvant votre identité. Les témoignages sur ces procédures souvent longues (plusieurs semaines, parfois des mois) sont assez critiques mais certains comptes sont bien suspendus.Twitter.com/loreal, twitter.com/Credit_agricole, twitter.com/SaintGobain, twitter.com/Unibail_Rodamco, twitter.com/Vallourec ont probablement entamé des démarches pour stopper l'exploitation par un tiers de leurs marques. Avec succès. Si toutes ces entreprises n'ont pas vocation à communiquer sur Twitter, elles ont quand même intérêt à protéger ou récupérer leur nom sur ce réseau social. Elles peuvent même externaliser ces actions à des sociétés spécialisées qui ont acquis cette nouvelle compétence. Pour ceux qui ne sont pas familiers de Twitter, rendez-vous sur twitter.com/01net ou twitter.com/prodomaines.

Jean-François Poussard

Depuis 2004, Jean-François Poussard est un spécialiste du marché des noms de domaine. Il en maîtrise l'ensemble des enjeux transversaux : juridique, marketing, communication, référencement, technique et administratif. Il conseille les plus grandes sociétés françaises et européennes dans leur stratégie mondiale de nommage. Au printemps 2010, il rejoint l'agence internet Systonic pour y diriger le nouveau département sur les noms de domaine : Prodomaines. Il promeut également la plate-forme Keep Alert de Systonic qui surveille les noms de domaine, les réseaux sociaux, les régies publicitaires (Google Adwords), le plagiat de contenu... pour aider les marques contre des agissements frauduleux (cybersquatting, détournement de trafic et de notoriété...).

Google autorisé à racheter AdMob

La Commission fédérale du commerce (FTC), l'une des autorités de la concurrence aux Etats-Unis, a donné vendredi 21 mai son feu vert à l'acquisition par Google du spécialiste de la publicité sur téléphone portable AdMob. Ce rachat, annoncé en novembre, devrait se faire au prix de 750 millions de dollars.
Google a aussitôt annoncé qu'il comptait finaliser la transaction 'dans les semaines qui viennent', mais qu'il commencerait 'tout de suite à travailler à rapprocher les équipes et les produits de Google'. La FTC a souligné dans un communiqué qu'elle avait conclu son enquête sur cette transaction, après avoir conclu qu''il est improbable de nuire à la concurrence dans le marché émergent de la publicité sur portables'.

Elle a précisé que cette décision, prise à l'unanimité, était notamment consécutive à la récente acquisition par Apple, le fabriquant de l'iPhone, de la régie concurrente Quattro et au prochain lancement de son nouveau service de publicité iAd, pour appareils portables. 'Vu l'entrée d'Apple [sur ce marché], les succès qu'a eus AdMob jusqu'à présent sur l'iPhone ne permettent probablement pas de prédire l'importance relative d'AdMob sur la concurrence à l'avenir, qu'AdMob appartienne ou non à Google', a fait valoir la FTC.

Sur le blog officiel de Google, la vice-présidente du groupe informatique, Susan Wojcicki, a salué une 'formidable nouvelle pour l'écosystème de la publicité sur portable dans son ensemble'. 'C'est une bonne chose pour les développeurs et les éditeurs sur portables, qui auront de meilleures solutions de publicité, les annonceurs qui auront de nouveaux moyens d'atteindre les consommateurs, et les consommateurs qui auront de meilleures publicités et plus de programmes gratuits', selon Mme Wojcicki.

Jeudi le PDG de Google, Eric Schmidt, avait indiqué qu'il était prêt à 'se battre' pour convaincre les autorités de le laisser racheter AdMob. L'annonce de ce feu vert a fait repartir à la hausse le cours de l'action Google, qui était en baisse en matinée. Il gagnait 1,84 % à 483,75 dollars vers 18 h 30.

Paris en ligne : comment protéger les joueurs

C'est une nouvelle autorité administrative indépendante qui a été officiellement présentée ce vendredi matin. Après la Hadopi, l'Arjel : l'Autorité de régulation des jeux en ligne, composée de sept membres, encadrera et contrôlera le secteur très sensible des jeux d'argent et des paris sportifs sur Internet, désormais ouvert à la concurrence. Notamment en délivrant des agréments aux opérateurs. Sans agrément, un site de paris ou de poker sera ni plus ni moins illégal. Le ministre du Budget, François Baroin, a fait le déplacement dans les locaux de l'autorité, quatre étages d'un immeuble du 15e arrondissement dont un dédié aux systèmes d'information. « 5% des Français joueraient sur Internet, a-t-il expliqué, mais les dérives et les dangers sont nombreux. C'est pourquoi la loi s'inscrit dans une volonté de protéger le public de l'addiction mais aussi des réseaux criminels. » La loi sur l'ouverture à la concurrence du jeu d'argent, entrée en vigueur le 12 mai 2010, prévoit une série de mesures contre ces dérives. La première, le contrôle de l'identité et de l'âge du joueur. Les jeux d'argent sont interdits aux mineurs. Les opérateurs devront donc demander à ceux qui s'inscrivent une pièce d'identité et un relevé d'identité bancaire. « Le titulaire du compte doit être le même que celui qui encaisse les gains », précise Jean-François Vilotte, président de l'Arjel. Ces mesures peuvent paraître contraignantes. Elles le sont, volontairement. Sauf que l'Arjel n'est pas très claire sur ce qui va se passer pour les internautes déjà inscrits sur des sites de paris et de jeux. Quid de leurs comptes, quand le site en question va devoir répondre aux exigences de la loi, y compris celui de la Française des jeux ou du PMU ?
La loi impose aussi un système de modération aux sites agréés par l'Arjel. Les mises de départ seront limitées et fixées avant le jeu. Le parieur recevra des messages d'alerte sur le temps qu'il a passé à jouer et sur l'argent qu'il a misé. Et les gains perçus en fonction des mises (le taux de retour de jeux) seront plafonnés. Le montant de ce plafond ne figure pas dans la loi, il sera fixé par l'Arjel. Toutes ces mesures doivent servir à limiter l'addiction au jeu d'argent. Mais aussi garantir à l'Etat sa part de revenus, sous forme de taxe : il table sur 100 millions d'euros par an. Sur le sujet de l'addiction, en tout cas, le ministère de la Santé est censé élaborer un message de prévention, qui s'affichera sur les publicités pour les sites de jeux et sur les sites agréés eux-mêmes. Un numéro d'appel renvoyant vers l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) sera indiqué. Enfin, le fichier national des interdits de casinos sera appliqué aux sites Internet. Concernant les plates-formes illégales, l'Arjel pourra saisir le tribunal de grande instance, qui pourra décider d'en bloquer l'accès. De même que la justice pourra demander aux moteurs de recherche d'en supprimer le référencement. « Aucune de ces mesures n'est efficace seule, a insisté Jean-François Vilotte, c'est la conjugaison de l'ensemble qui peut l'être. » Preuve que le jeu d'argent en ligne est un sujet sensible, l'association e-Enfance reçoit régulièrement des appels sur ce thème. De la part de parents inquiets des pratiques de leurs enfants ; mais aussi de mineurs eux-mêmes, qui veulent savoir ce qu'ils risquent. L'association a d'ailleurs quelques réserves sur la restriction de l'accès des sites aux mineurs. « Internet est le média par excellence des adolescents, remarque la directrice d'e-Enfance, Justine Atlan, ils risquent de savoir se débrouiller pour contourner les règles. » Un site de prévention, AideInfoJeu a été ouvert à l'initiative du CHU de Nantes pour prévenir et suivre les phénomènes d'addiction.

Facebook vend nos données personnelles!


Dans la tourmente depuis l’arrivée de ses nouvelles fonctionnalités et au sujet de la sécurité des données personnelles de ses utilisateurs, Facebook se retrouve au milieu d’un nouveau scandale.

The Wall Street Journal révèle ainsi que les identifiants seraient transmis aux annonceurs Yahoo! et Google lorsque les internautes cliquent sur une publicité. Ceci permet à ces entreprises de remonter jusqu’au profil et d’obtenir toutes les données laissées en accès public. Une aubaine pour cibler leur pub!

La vice-présidente de Yahoo! s’est vite défendue de ces allégations : « Nous interdisons aux clients d’envoyer des informations personnelles identifiables pour nous. Nous leur avons dit. Nous n’en voulons pas. Vous ne devriez pas nous les envoyer.˝ Selon le journal américain, Facebook et MySpace, également adepte de cette pratique, se seraient empressés de faire des changements pour régler le problème.

Mais alors que certains n’hésitent pas à évoquer l’un des plus grand scandales de l’histoire d’Internet, pour Facebook, cette nouvelle affaire ne pouvait pas éclater à un pire moment!

ChatVille : Chatroulette sur Facebook


On ne compte plus les versions de Chatroulette qui envahissent le Net. Cette fois- ci, c’est au tour de Facebook d’intégrer une application semblable, baptisée ChatVille, savante combinaison de Chatroulette et de Farmville.

Cette application reprend le concept de base de Chatroulette, à savoir un chat vidéo avec n’importe qui. Facebook oblige, le nom de l’interlocuteur vous est toujours présenté donc il est facile de remonter jusqu’à son profil. Adieu l’anonymat supposé de Chatroullette.

Les exhibitionnistes devront donc s’abstenir au risque de voir leur compte Facebook supprimé s’ils sont signalés comme douteux.

Déconseillée au moins de 13 ans, sait-on jamais, cette application semble tout de même moins sordide et plus ludique que sa source d’inspiration. Mais en cas d’utilisation, Starwizz vous conseille de revérifiez vos paramètres de confidentialité !

Tout Roland Garros sur iPhone


Alors que le tirage au sort vient d’avoir lieu , découvrez l’application Roland Garros dédiée aux Internationaux de France de tennis qui commencent ce week-end.

Cette application va vous permettre de suivre ne direct l’intégralité des rencontres disputées porte d’Auteuil. Jugez plutôt !

Elle vous donne accès aux scores en temps réel (point par point), à un fil d’info en temps réel, à une galerie de photos, à des résumés vidéo, au tableau des résultats, à la biographie des joueurs, à un plan des lieux et à un accès à la radio officielle de Roland Garros !

L’application Roland Garros 2010 a été développée par Orange et est entièrement gratuite. Évidemment, elle fonctionne quel que soit votre opérateur !

Cependant, les clients Orange auront droit à quelques avantages, comme le multicourts (5 matchs en Live vidéo) et des alertes match sur leur joueur préféré.

Des hologrammes 3D pour le Mondial 2022


Si vous êtes impressionné(e) par la technologie 3D, ce qui suit pourrait vous plaire.

Alors que nous sommes à moins de trois semaines du début de la Coupe du monde sud-africaine, voilà que Sony pense déjà à celle de 2022 et promet de la diffuser intégralement en 3D sur écran géant. D’ailleurs cet été vous pourrez en avoir un léger aperçu grâce à TF1.

Mais ce n’est pas tout. Sony a également le projet de diffuser l’évènement en holographie 3D. L’idée est de saisir les images du match à 360° à l’aide de 200 caméras HD placées tout autour du stade afin de reproduire le match comme si vous y étiez !

Mais le projet ne se cantonne pas qu’à l’image : il promet également de reproduire tous les sons de la rencontre (coups de sifflet, cris des joueurs, le son du ballon). Comme si vous étiez au cœur de l’action !

Pour en profiter, il va falloir être très patient et aussi espérer que Sony obtienne les droits de diffusion.

Jouez à Pac-Man sur Google !


Crée au Japon en 1979 par Tōru Iwatani pour l’entreprise japonaise Namco, Pac Man fête ce week-end les 30 ans de sa sortie aux États-Unis et dans le reste du monde.

A cette occasion, Google fait peau neuve et propose de jouer à Pac Man, depuis la page d’accueil de son moteur de recherche.

Pour cela il vous suffit de vous rendre sur la page d’accueil de Google (illustrée d’un Google Doodle personnalisé aux couleurs du jeu) et de cliquer sur l’onglet “Insérer Pièce(s)”. Le tour est joué et vous voilà en train de jouer à Pac-Man !

L’offre est limité et ne devrait pas excéder 24 heures.

Le smartphone ultra bling-bling de Versace


La marque Versace s’est associée au constructeur ModeLabs qui annonce le lancement du Versace Unique, un smartphone de luxe au nom évocateur…

Le communiqué de presse ressemble d’ailleurs plus à la présentation d’un bijou que d’un téléphone: “Tandis que la façade du téléphone est ornée de céramique pure ou de laque, délicatement encadrée d’or jaune à 18 carats ou d’acier 316L inoxydable, le dos est habillé de cuir véritable travaillé à la main et estampillé de la tête de Medusa. Son écran tactile est la plus grande pièce de cristal de saphir jamais produite. Ce matériau de haute technologie, impossible à rayer et incroyablement lisse et réceptif, offre une conductivité et une maîtrise incroyable de l’interface du téléphone.”

En résumé il s’agit d’un magnifique téléphone 3G tactile, assemblé à la main en France, et à priori plutôt bien équipé: APN de 5 MP, technologie Dolby Mobile Surround et multiples capacités multimédia… On n’en sait pas d’avantage pour l’instant mais sachez que l’objet sera disponible en juin chez les horlogers, les joailliers et les boutiques Versace, à un prix encore inconnu…

La Bugatti de Schumacher à vendre


Le site Jameslist, spécialiste européen du vente de voitures (très) haut de gamme, vient de mettre en vente une Bugatti EB 110 SS ayant appartenu à Michael Schumacher.

La voiture n’a que 4627 km au compteur et pour tout dire Michael Schumacher en a peu profiter : acquise en 1994 il l’a revendue un an plus tard ! Mais forcément, posséder un tel joujou ayant appartenu au plus titré des pilotes de F1 de l’histoire, c’est tentant !

La Bugatti EB 110 SS possède un moteur V12 3.5 L Quadriturbo de 611 chevaux délivrant une vitesse maximale de 352 km/h (et un 0 à 100 km/h en 3,3 sec).

Seulement 33 exemplaires de cette EB 110 SS ont été produits depuis 1991.

Le prix de cette belle Bugatti toute jaune ? 600 000 euros.

Google, Facebook et Youtube, les favoris des salariés au bureau

Quel usage font les salariés de leur connexion à Internet ? Passent-ils vraiment toute la journée à travailler ? Des questions que se posent bien des chefs d'entreprise qui, pour le savoir, ont parfois choisi d'installer le logiciel Profil Network Filter, une solution de filtrage de l'accès à Internet. Son éditeur, Profil Technology, a récolté les données issues (1) de plus de 150 000 sessions au cours du premier trimestre 2010, pour dresser une liste des 25 sites les plus visités au bureau. Et les résultats ne vont peut-être pas rassurer les patrons. Le top est dominé par Google. Ce qui n'a rien d'étonnant ni d'inquiétant, le moteur de recherche ayant tout à fait son utilité dans le cadre professionnel. Mais Profil Technology se veut moins affirmatif, car il précise que les nombreux services du moteur, dont la messagerie Gmail, sont comptabilisés sans distinction dans le nombre de visites.
Les sites de loisirs omniprésents

Pour les sites qui suivent dans le classement, pas besoin de sous-titres pour comprendre que leur lien avec le monde professionnel est plus que ténu. Facebook arrive sur la deuxième place du podium, suivi de YouTube. Dailymotion et Wat.tv font aussi partie du classement, tout comme des sites de messageries (MSN et eBuddy), de loisirs (Jeuxvideo.com, Allocine.com, TF1.fr, Aufeminin.com, Lequipe.fr) et des services de petites annonces (eBay.fr, Leboncoin.fr). Difficile pour autant de dire si les salariés passent leur journée à se divertir plutôt qu'à travailler. Profil Technology n'a pas souhaité indiquer, dans ce premier palmarès, le temps perdu par les salariés à surfer à titre personnel, mais il se réserve la possibilité de publier ces informations dans une prochaine édition. L'éditeur se défend de vouloir accentuer la suspicion des chefs d'entreprise vis-à-vis de leurs employés en rendant publics ces résultats. Il s'agit juste d'un fait amusant – « chacun pouvant comparer ses habitudes de surf avec les autres », explique un porte-parole – qui permet de faire le buzz autour du logiciel. Et de rappeler que, pour les entreprises, c'est surtout une question de sécurité que de savoir où les salariés vont surfer, « histoire de ne pas mettre en péril leur réseau en attrapant des virus sur Facebook ou MSN ». (1) Les données ont été récoltées de manière anonyme dans les entreprises qui ont accepté de voir leurs informations transmises à Profil Technology. Les salariés dont le poste est équipé du logiciel de surveillance sont informés à chacune de leur connexion de sa présence.

Dilemme, un jeu de télé-réalité accessible 24 h/24 sur le Net (MAJ)

C'est hier, jeudi 20 mai, que W9, la chaîne de la TNT, a lancé son nouveau jeu de télé-réalité, Dilemme. Si le concept n'a rien de novateur – quatorze candidats sont enfermés dans un lieu clos et confrontés quotidiennement à un dilemme –, le jeu se démarque par son ouverture sur Internet. Le site compagnon, mis en ligne par Dailymotion, permet aux internautes de suivre en direct tous les faits et gestes des candidats, grâce à neuf caméras placées dans toutes les pièces du « loft », qui diffusent les images 24 h/24. A l'internaute de choisir celles qu'il souhaite regarder. Dans les faits, c'est un peu plus compliqué. Les flux vidéo actuellement diffusés sur le site sont mélangés. Pour ceux qui souhaitaient suivre la douche matinale des candidats, c'est raté. En lieu et place de la salle de bains apparaît… la salle à manger. Et le bug touche toutes les caméras. Ainsi, celle qui est nommée « Le salon 2 » diffuse les images d'une chambre, la « Chambre orange » et la « Chambre violette » affichent des plans identiques, etc. Le jeu dure huit semaines, reste à espérer que Dailymotion répare ce bug rapidement…

Première publication le 23 avril 2010 Dilemme, un jeu de télé-réalité à suivre 24 h/24 sur Dailymotion Dilemme est un nouveau jeu de télé-réalité que W9 s’apprête à diffuser. Les internautes vont aussi pouvoir le suivre en direct, grâce à un site développé par Dailymotion. Alexia Laroche-Joubert, la grande prêtresse des jeux de télé-réalité, s'apprête à récidiver sur la chaîne W9. La productrice vient de présenter Dilemme, un programme qui sera présenté par Faustine Bollaert : quatorze candidats, répartis en deux équipes, vont être enfermés pendant huit semaines dans un cube. Histoire de les occuper, et de grossir leur cagnotte, un dilemme leur sera proposé chaque jour. Pour renouveler un genre qui a tendance à s'essouffler, Internet va être mis à contribution, afin d'offrir une part d'interactivité. Sur un site développé par Dailymotion, les internautes vont pouvoir suivre 24 heures sur 24 heures les moindres faits et gestes des candidats, et ce gratuitement. Mais surtout, ils ne seront plus tributaires d'un flux vidéo unique : ils vont avoir accès à plusieurs caméras.

Une date de diffusion encore tenue secrète

« L'internaute va pouvoir être son propre réalisateur, en choisissant en direct quelles images il souhaite regarder », détaille Martin Rogard, directeur général France de Dailymotion. Côté développement, le site s'appuie sur son architecture technique qui lui a déjà permis de diffuser à de multiples reprises des live de deux ou trois heures. « La nouveauté c'est qu'avec Dilemme, la retransmission s'étale sur plusieurs semaines », explique Martin Rogard. Le site permettra aussi aux internautes de soumettre à la production leurs propositions de dilemmes. Et plus classiquement, il contiendra les portraits des participants ainsi que la possibilité d'entrer régulièrement en contact avec eux, grâce à des chats. Une part de mystère entoure encore le jeu. Le nombre de caméras installées dans l'espace clos, dans le cube, n'a pas encore été dévoilé, tout comme la date de mise en ligne du site. Naturellement, celui-ci coïncidera avec la diffusion du jeu sur W9.

L'iPad battra-t-il des records ?


États-Unis - Apple se préparait au succès de sa tablette iPad. Bien lui en a pris, puisque le nouveau produit phare de la marque à la pomme, non content de prendre un meilleur départ que l'iPhone, se vend aujourd'hui deux fois plus que les Macs.
L'iPad n'en finit plus de surprendre. La tablette d'Apple se distribue à grande échelle aux États-Unis, si bien qu'il s'en vend 200.000 unités par semaine selon Zdnet. Deux mois après son lancement, l'iPad semble promis à un avenir radieux : les spécialistes prédisent plus de 8 millions de ventes dans le monde en 2010, dont plus de la moitié rien qu'aux États-Unis. Selon les prévisions, la France pourrait être la deuxième destination où le produit d'Apple se vendrait le mieux avec 805.000 appareils écoulés contre 585.000 en Angleterre. Le 30 avril déjà, un mois après le lancement de l'iPad, un million de modèles étaient vendus.

Le futur est-il l'affaire de tous ?

On ne présente plus le futurologue et penseur de la globalité Jamais Cascio. Sur la scène de la conférence Lift à Genève, il a fait un numéro de gourou peu adapté à une conférence européenne. Si on en extrait la substantifique moelle de son propos, Jamais Cascio a expliqué que penser le futur était quelque chose d'intrinsèquement humain. Le futur est un processus plus qu'une destination, disait déjà l'écrivain de science-fiction Bruce Sterling. Souvent, pourtant, nous abordons l'avenir sous la forme de menaces : on pense plus à la fin du monde probable qu'à notre adaptation à un monde changeant.
Quand on évoque les futurologues, on évoque d'abord leurs capacités prédictives, on les imagine plutôt comme des devins ou des voyants, peut-être parce que beaucoup sont restés bloqués sur des visions fausses de l'avenir, des “avenirs d'héritages” comme il les appelle, à l'image des jetpacks ou des voitures volantes sensées nous promener dans les airs avec la même fluidité que l'on se promène sur terre. On observe le plus souvent les choses qui nous inquiètent aujourd'hui, mais qui risquent de devenir désuètes demain, souligne avec ironie le prospectiviste.

Or, pour Cascio, ce n'est pas cela la futurologie. L'avenir ne nous arrive pas brutalement dessus, comme tend à nous le faire croire le concept de Singularité par exemple : nous le créons. “Les choix que nous faisons ont des conséquences”, comme le montre le problème climatique. Les futurologues sont un peu le système immunitaire de la civilisation : ils doivent rendre les gens sensibles à différents possibles pour que la société puisse créer le monde que nous souhaitons. “Les choix que nous faisons aujourd'hui n'ont pas que de l'importance maintenant, ils en ont aussi pour demain. (…) Les choix que nous allons faire dans les quelques années à venir, vont avoir un impact sur les siècles à venir… et je ne parle pas seulement de l'environnement. (…) En prenant de plus en plus de puissance, l'impact de nos choix devient également de plus en plus conséquent.”

Nous devons créer l'avenir que nous voulons, assène le prêcheur Cascio, la messe dite. Et pour cela, il suffit de penser aux conséquences de nos actes, rajoute-t-il… Comme si cela était aussi simple à dire qu'à faire. L'économie comportementale, notamment, nous montre bien pourtant qu'en matière de changement climatique, la modification de nos comportements n'est pas si simple…

Nous avons voulu aller un peu plus loin que cette présentation un peu facile à laquelle s'est livré Cascio sur la scène de Lift. L'occasion de revenir avec lui sur ses prises de position récentes et de mieux comprendre le personnage… Complément sous forme d'interview.

InternetActu.net : Vous avez longtemps été sceptique à propos de la géoingéniérie avant de vous rallier prudemment à cette cause. Pourquoi selon vous est-ce la solution à la crise écologique ? Qu'est-ce qui vous a fait vraiment changer d'avis ?

Jamais Cascio : Pour être clair, je ne pense toujours pas que la géoingénierie devrait être la solution. Mais la raison pour laquelle je suis passé du scepticisme à une position plus prête à embrasser cette idée repose sur le fait que les politiciens autour du monde n'agissent pas assez vite, et ce, alors que la science montre clairement que le problème climatique va devenir de pire en pire, et cela plus rapidement que ce à quoi l'on s'attendait. Cette combinaison d'insuffisance de la réponse et de croissance très rapide des problèmes risque de nous embarquer dans une situation où, très vite, les réponses traditionnelles ne suffiront pas. Cela nous laisse face à des options très déplaisantes : il faut soit essayer quelque chose de très risqué soit accepter la catastrophe.

Que pensez-vous du capitalisme vert, de cette green valley, caractérisée par les projets de gens comme Eon Musk, Shai Agassi, Saul Griffith… Ces Pionniers de l'Or Vert, comme les appelle Dominique Nora dans son livre éponyme, qui sont à la poursuite du Graal alternatif aux énergies fossiles pour faire sortir l'humanité de son addiction au pétrole… Quelle peut-être leur contribution pour la planète ? Si vous vous rangez du côté de la géoingéniérie, est-ce que cela ne veut pas dire que leurs contributions, aussi intéressantes qu'elles puissent être, demeurent limitées ?

Je pense que les efforts de cette génération sont probablement insuffisants, trop limités, trop faibles pour être capables de répondre au problème climatique qui prend une importance chaque jour plus décisive. Une fois dit cela, je pense que ces pionniers du capitalisme vert sont très importants, car ils sont la fine pointe de cette transformation à venir.

Ce à quoi le monde va ressembler d'ici 20 ou 30 ans n'est pas celui que l'économie de marché nous propose aujourd'hui. Nous allons bientôt être confrontés à une transformation si radicale qu'elle va devoir être gérée avec de nouveaux modèles économiques. Je ne sais pas quelle forme cela va prendre, mais cela reposera certainement plus sur des notions comme la résilience que sur l'efficacité. La résilience, c'est la capacité à résister aux chocs, alors qu'un marché construit sur l'efficacité consiste à maximiser les retours sur investissements, même si le coût des dommages en cours de route est important.

Shai Agassi et les gens comme lui inventent des services utiles permettant de rendre la transformation possible… Leurs solutions nous permettent d'envisager d'éviter la catastrophe. Sauf que nous ne sommes pas confrontés à un sursis, mais à une exécution. Leurs solutions n'éliminent pas le problème. Elles nous évitent de nous demander, temporairement, comment le résoudre…

Pensez-vous que l'économie comportementale puisse sérieusement faire quelque chose pour la planète ?

Je ne connais pas assez l'économie comportementale pour vous répondre. Je pense que le développement durable nécessite un changement de nos comportements… Mais plutôt que de devenir plus responsables dans nos comportements, je pense que cela signifie surtout qu'il nous faut devenir plus prospectifs, c'est à dire d'être capables, d'être disposés à avoir une perspective, une position qui consiste à ne pas regarder seulement les résultats immédiats de nos comportements, mais de les voir à plus long terme.

Google : "Notre ambition est d'organiser toute l'information du monde, pas juste une partie"

Cofondateur de Google, président en charge des produits, Larry Page répond aux questions du Monde sur la stratégie du géant américain de l'Internet, ses relations difficiles avec les éditeurs et la protection des données personnelles.
Google a lancé, jeudi 20 mai, Google TV, un système pour connecter son téléviseur au Web, avec Intel, Sony et Logitech. Dans quel but ?

Les gens n'accèdent pas encore au Web depuis leur téléviseur. Internet n'a pas été conçu pour ça, mais ce serait bien que YouTube [propriété du groupe] soit accessible sur cet écran, que l'on puisse y consulter ses courriels. Les gens ont un grand écran, qu'ils ont acheté cher, qui prend de la place, ils aimeraient qu'il sache faire le plus de choses possible !

A la fin des années 1990, Google n'était qu'un moteur de recherche. L'entreprise propose désormais une multitude d'autres services. Vous commercialisez même un téléphone. Pourquoi se diversifier autant ?

C'est tout simple : nous voulons gagner encore plus d'argent ! Avec notre moteur de recherche, nous avons réussi à créer l'équivalent d'une brosse à dent, un outil qui a pris une place importante dans nos vies. Même chose avec GMail [la messagerie de Google], pour le courriel. Tous les produits que nous lançons devraient être comme ça. Voilà notre raisonnement : de quoi les gens ont vraiment besoin, qu'est-ce qui a de la valeur pour eux ? Il y a un autre aspect : quand les entreprises grossissent, souvent elles ne cherchent pas à changer de métier, et emploient des milliers de salariés à faire la même chose. Ce n'est pas forcément très fructueux.

La plate-forme de vidéos YouTube est très populaire. Mais vous n'avez pas encore trouvé le modèle économique...

Les journalistes sont un peu durs : YouTube vient tout juste de fêter ses cinq ans. Cinq ans après sa création, Google avait un chiffre d'affaires comparable. Il faut remettre les choses dans leur contexte. Nous voulons attirer sur la plate-forme des contenus originaux, de qualité, si possible professionnels, pour lesquels les auteurs puissent être rémunérés [par un partage des revenus publicitaires] et pour qui YouTube représente la première source de revenus. Nous n'y sommes pas encore, mais je ne suis pas inquiet.

YouTube sera-t-il rentable cette année ?

Nous ne communiquons pas ces informations. Mais cela ne me surprendrait pas.

Pourquoi le groupe vient-il de renoncer à la vente en direct de son téléphone, le Nexus One ?
L'équipe d'Android [le système d'exploitation pour téléphones mobiles de Google], qui a travaillé sur le Nexus One, a sous-estimé la quantité de travail que représentait la vente en direct. Elle ne disposait pas des systèmes de facturation des opérateurs de télécommunication ni de leurs offres promotionnelles. Néanmoins, le système d'exploitation Android est un succès : en avril, aux Etats-Unis, il s'est vendu plus de téléphones avec ce système que d'iPhone.

Google Docs [logiciel de bureautique accessible gratuitement depuis un navigateur web] devait faire beaucoup de dommages à un des produits phares de Microsoft, Office, mais il n'a pas non plus eu tant de succès. Pourquoi ?

Je suis plutôt satisfait de ce produit. Notre but n'était pas de tuer Office de Microsoft, mais de proposer 80 % des besoins basiques des utilisateurs, avec un produit plus rapide, plus simple. C'est exactement le contraire de la stratégie de Microsoft, qui passe son temps à rajouter des fonctionnalités à Office, mais que très peu de personnes utilisent vraiment. Nous avons beaucoup de succès dans les entreprises, et presque 100 % des salariés de Google utilisent Google Docs en interne. Certes il y a encore une cinquantaine de salariés en interne qui utilisent absolument toutes les fonctionnalités possibles du logiciel Excel, de Microsoft. Eux, je n'arriverai pas à les convaincre, et d'ailleurs, ce n'est pas mon but !

Ne pensez vous pas que Chrome OS, votre système d'exploitation pour PC, va arriver trop tard sur le marché ? Les constructeurs annoncent en effet de plus en plus de terminaux équipés d'Android : systèmes embarqués dans les voitures, tablettes, etc.

Nous nous sommes posé beaucoup de questions en interne. Je pense quand même que les deux systèmes d'exploitation, Chrome OS et Android, sont destines à deux usages ou deux types de terminaux différents. Android a été conçu pour les téléphones tactiles, peu consommateurs en énergie. Les contraintes matérielles pour un ordinateur restent différentes, et Chrome OS pertinent. Vous avez des machines munies d'un processeur de téléphone, qui consomment relativement peu d'énergie, et peuvent tourner sous Android, et d'autres, avec un processeur de PC, qui auront besoin de Chrome OS, qui est optimisé pour ce genre de machines. Eventuellement, nous aimerions qu'ils fusionnent, que n'importe quel système d'exploitation puisse fonctionner sur n'importe quelle machine, mais nous n'y sommes pas encore.

Certains de vos concurrents viennent de lancer des tablettes numériques. Quelle vision vous avez de ce marché ?

Pour moi, à ce stade, les tablettes sont des gros téléphones. Elles ont le même type de processeurs, d'interface tactile. Mais je pense que nous allons aussi assister à l'apparition d'une multitude de terminaux différents, dont beaucoup fonctionneront à partir d'Android, avec des écrans de toutes les tailles.

Vous n'avez pas de réseau social comparable à Facebook. N'est-ce pas un handicap ?

C'est une chose à laquelle nous réfléchissons. Notre réseau Orkut est très populaire au Brésil, mais pas ailleurs. Pour aller plus loin, quand vous vous inscrivez sur Facebook, on vous propose tout de suite d'y amener vos contacts GMail. En revanche, Facebook n'autorise pas l'exportation des membres Facebook dans GMail. Contrairement à nous, Facebook n'est pas vraiment un système ouvert.

Dailymotion diffuse un documentaire sur les fans de Star Wars

Si le week-end, vous faites des combats au sabre laser, arborez sur votre tête les macarons de la princesse Leïa, collectionnez les figures des héros de la première trilogie de George Lucas... vous pourrez vous reconnaître dans ce documentaire réalisé par Mark Edlitz. Jedi Junkies, (les drogués du Jedi), est accessible gratuitement sur Dailymotion, en VO non sous-titrée uniquement. Le film dresse le portrait des fans de Star Wars, inconnus ou « people », propose des interviews d'acteurs de la saga comme celle Peter Mayhew (méconnaissable sans son costume de Chewy), dévoile des scènes du tournage ... De quoi « sentir la force » pendant 1 h 12.

Comment le dernier épisode de Lost va contrer le piratage

Les fans de la série Lost le savent, l'épisode final de la saga (intitulé The End) sera diffusé ce dimanche soir aux États-Unis, à 21 heures sur la côte est (GMT-05), et trois heures plus tard sur la côte ouest (GMT-08).
Pendant les deux heures et demie de conclusion, tous les mystères accumulés au cours de ses six saisons vont être résolus... De quoi expliquer l'impatience des fans. Les diffuseurs non-américains de la série s'attendent donc à ce que cet épisode soit largement téléchargé sur Internet par les fans trop pressés, et que les plus honnêtes d'entre eux ne pourront pas échapper aux multiples spoilers qui se répandront la semaine prochaine.Les chaînes qui ont les droits de diffusion de Lost au Royaume-Uni, en Irlande, en Italie, au Portugal, en Espagne, en Israël, en Turquie et au Canada ont donc décidé de diffuser l'épisode en même temps que la chaîne américaine ABC qui la diffusera sur la côte ouest américaine.

Par exemple l'opérateur de télévision payante SkyOne, qui diffuse Lost au Royaume-Uni et en Irlande tous les vendredis à 21h, va finalement le montrer ce lundi à 5 heures du matin. Pour ceux qui l'auront raté - ou n'auront pas tout compris la première fois - l'épisode sera rediffusé le mardi soir, et encore le vendredi.

En France c'est TF1 qui détient les droits de diffusion, mais il ne diffusera l'épisode 7 (Professeur Linus) que mercredi prochain. L'épisode final est le numéro 17 de la saison, donc encore loin de la résolution.

Que faire pour voir le final en streaming légal et sous-titré français ? L'épisode sera disponible dès lundi soir sur TF1Vision (pour une somme encore inconnue) Mais si vous voulez voir la version française et que vous êtes patient vous pourrez profiter de la nouvelle offre de TF1 qui propose depuis mercredi de revoir les derniers épisodes de la série qu'elle a diffusé gratuitement en catch-up TV, disponibles juste après leur diffusion sur les ondes...

Microsoft reconnaît avoir perdu du temps sur Vista


Depuis sa sortie, Windows 7 s’est attiré la sympathie de nombreux utilisateurs, et a bénéficié globalement de bonnes critiques dans la presse. C’est presque « étonnant » puisqu’il est entièrement basé sur le Windows précédent qui, lui, n’a eu qu’un capital sympathie limité. Lors d’une conférence d’importants patrons et plusieurs personnalités, le PDG de Microsoft, Steve Ballmer, est revenu sur le sujet en reconnaissant certains torts, avant de vite passer aux forces sur lesquelles la firme se concentre désormais.
En termes de ventes, Vista n’a pas été une catastrophe. Mais le système d’exploitation n’a pas été un catalyseur non plus. Les utilisateurs ne se sont pas précipités dans les rayons des boutiques, les ventes d’ordinateurs ne se sont pas vraiment pas envolées et même la publicité n’est pas restée longtemps sur les écrans, dans les rues ou à la radio. Pourquoi ? Parce qu’avant même d’être dans les bacs, les critiques étaient très négatives.

Cinq années d’attente pour ça ? C’était bel et bien la teneur de la réaction générale. Trop lourd, trop lent, grand consommateur de mémoire vive, incompatible avec bien des applications et des périphériques, dont les imprimantes et les webcams, et surtout, le plus grand des crimes : une baisse des performances 3D dans les jeux. Accusé de tous les maux, avec un mélange de vrai et de faux devenu impossible à démêler, Vista est devenu le paria condamné à attendre son remplaçant.

Microsoft avait pourtant averti avant la sortie du système : Vista était un système de transition. Ce mot ne signifiait pas « on vous donne ça en attendant mieux », mais bien « le système intègre des technologies qui vont démarrer un nouveau cycle ». Toutefois, ce message n’avait aucune importance pour l’utilisateur.

Cinq années de développement chaotique, de mauvaises décisions, un redémarrage complet en plein milieu du projet et une communication largement excessive ont déjà érodé l’intérêt suscité par le produit. Une sortie en grande pompe n’y a rien changé, pas plus que la frimousse de Flavie Flament sur TF1. Mais surtout, c’est le désastre provoqué par le programme Vista Capable qui a amorcé les plus virulentes des réactions négatives. Articles, bouche-à-oreille et échos ont fait le reste.

Et qu’en dit Steve Ballmer aujourd’hui ? Que le travail n’a pas été bien fait. Mais selon lui, ce n’est pas tant le produit lui-même qui a été mal conçu que la manière dont il a été fait, sans parler de certains facteurs. Son plus gros regret est que pendant une période comprise entre cinq et six ans, aucun produit n’a été lancé :

« J’y repense maintenant, et je revois les milliers d’heures de travail, et ce n’était pas parce que nous avions tort en réfléchissant aux mauvaises choses ou ne poussant pas l’innovation. Nous avons trop forcé sur cette tâche, et nous avons perdu dans le processus des milliers d’heures de travail dans l’innovation. »

Une référence à ce qui a été pour beaucoup d’observateurs un immense gâchis dans la gestion des ressources de l’entreprise. Car Vista aura coûté la bagatelle de 6 milliards de dollars en recherche et développement. Cela étant, cette somme n’a pas été dépensée pour un seul produit. Windows 7 hérite directement des nouvelles fondations de Vista en continuant un travail de polissage qui devrait se poursuivre dans Windows 8 et 9.

Une majorité de films projetés à Cannes le sont désormais en numérique

La projection numérique, qui garantit une qualité de l'image plus pérenne, moins de transports pour les copies et un plus grand respect de l'environnement, est désormais majoritaire au festival de Cannes qui devrait basculer au tout-numérique d'ici peu.

"Plus de la moitié des films sont projetés en numérique, bien plus que l'an dernier. On passera vraisemblablement au tout-numérique dans deux ans ou même l'an prochain", explique Patrick Lami, projectionniste du Festival.

Sur les quelque 35 salles opérationnelles (dont celles du Marché du Film), 22 sont désormais équipées de projecteurs numériques, qui garantissent plusieurs avantages par rapport au 35mm, le format standard.
"Vous voyez un film le jour de sa sortie ou un an après, dans l'absolu, la qualité sera strictement la même, ce qui n'est pas le cas pour une pellicule 35 mm qui vieillit avec la chaleur", relève Pascal Gervais, directeur France de Christie, partenaire technique du Festival.

La projection numérique permet de "contourner toute la chaîne chimique de fabrication des copies argentiques. Elle est donc parfaitement verte", ajoute-t-il.

"On transporte, dans le pire des cas, un disque dur recyclé de film en film ; dans le meilleur, on télécharge le film", ce qui permet des économies sur les frais de transports de bobines d'un coin de la planète à l'autre, et leurs copies pour les sous-titrages, ajoute M. Gervais.

La demande mondiale en projecteurs numériques a doublé sur le premier trimestre 2010, selon Christie, filiale du groupe japonais Ushio. Sur environ 5.500 écrans en France, un millier sont en projection numérique dont 75% environ compatibles avec la 3D, selon la même source.

Trois salariés licenciés pour avoir critiqué leur hiérarchie sur Facebook

Trois salariés d'une entreprise de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) ont été licenciés pour avoir dénigré leur hiérarchie dans une conversation privée sur le réseau social Facebook, a-t-on appris jeudi auprès de leur avocat.

L'affaire, révélée jeudi par France Info, remonte à décembre 2008. Connectés depuis leur domicile sur le réseau social Facebook, un samedi soir, les trois salariés de la société d'ingéniérie Alten avaient échangé des propos critiques envers leur hiérarchie et un responsable des ressources humaines.

Lors de ces échanges, l'un des salariés, s'estimant mal considéré par sa direction, avait ironisé sur sa situation en indiquant, sur sa page personnelle, faire partie d'un "club des néfastes".
Les deux autres salariées impliquées dans le litige s'en étaient amusés en écrivant: "bienvenue au club".

Une autre personne, un "ami" des employés sur Facebook et ayant accès à leur conversation, avait fait une copie des propos tenus et les avait transmis à la direction de l'entreprise. Quelques semaines plus tard, ils avaient été licenciés pour "incitation à la rébellion" et "dénigrement de l'entreprise".

Deux d'entre eux avaient alors décidé de porter l'affaire devant les prud'hommes, la troisième ayant accepté une transaction à l'amiable avec l'entreprise.

Le conseil des Prud'hommes de Boulogne-Billancourt, qui devait se prononcer en délibéré jeudi sur la situation de deux d'entre eux, n'a pas réussi à départager les salariés et leur employeur, la moitié des conseillers prenant fait et cause pour l'entreprise, et l'autre pour les employés.

"C'est la porte ouverte à la délation. Si à l'avenir, on peut être licencié pour des propos tenus sur Facebook, c'est la vie privée qui est menacée", a dénoncé leur avocat Me Grégory Saint-Michel, interrogé par l'AFP.

L'affaire a été renvoyé sine die et une prochaine audience aura lieu avec un cinquième conseiller, issu du corps de la magistrature.

Jeux en ligne: dépôt d'une trentaine de demandes d'agrément


Une vingtaine d'entreprises ont déjà déposé une trentaine de demandes d'agréments pour exploiter des jeux en ligne (paris sportifs, paris hippiques, poker) en France, a annoncé vendredi Jean-François Vilotte, président de l'Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel).

Le collège de l'Arjel, autorité administrative indépendante chargée de délivrer ces agréments, délibérera au début du mois de juin sur ces dossiers, dont la majorité concerne des paris sportifs, a précisé M. Vilotte lors d'une conférence de presse.

"Si les dossiers présentés sont complets et correspondent au cahier des charges, les agréments pourraient alors être délivrés pour le début de la Coupe du monde de football en Afrique du Sud (11 juin - 11 juillet)", a-t-il ajouté.
Le président de l'Arjel s'est refusé à dévoiler le nom des opérateurs candidats. Le PMU a annoncé avoir déposé une demande d'agrément (paris sportifs) ainsi que l'opérateur autrichien Bwin qui a déposé deux demandes (paris sportifs et poker).

Auparavant, le ministre du Budget François Baroin avait installé officiellement l'Arjel en soulignant que cette autorité était "la pièce maîtresse" du dispositif encadré par la loi sur l?ouverture à la concurrence et à la régulation du secteur des jeux d?argent et de hasard en ligne, promulguée il y a une semaine. Neuf décrets d'application de la loi ont été publiés.

Virée à cause de son blog


Bloguer est un deuxième métier périlleux : vous risquez de perdre le premier. Une employée d'un hôtel de Reims appartenant au groupe Accor a été licenciée pour faute grave après avoir publié sur un blog des chroniques relatant sous forme de fiction des anecdotes liées à sa vie professionnelle, a-t-on appris mercredi auprès de l'intéressée.
La jeune femme âgée de 31 ans, réceptionniste de nuit depuis 2004 dans un hôtel du centre ville de Reims, publiait depuis novembre 2009 sur Lepost.fr (filiale du Monde) des billets humoristiques intitulés "La minute blonde" dans lesquels elle relatait la vie d'un hôtel à travers des conversations entre collègues. "J'ai construit ces chroniques comme des dialogues de sitcom qui racontent la vie plus ou moins conflictuelle du monde du travail, simplement pour amuser mes lecteurs", a expliqué à l'AFP la jeune femme, qui se fait appeler Jessi (son nom de bloggeuse) pour conserver l'anonymat.


"M. Têtedenoeud"


Les billets mettant en scène des personnages récurrents tels "Machine", Truque", "Minitruque" ou encore un directeur nommé "M. Têtedenoeud" étaient accompagnés d'une photo d'un ourson en peluche prise sur son lieu de travail. "Même si, comme tout auteur, je me suis inspirée de la réalité, j'ai toujours veillé à respecter l'anonymat de mes personnages et j'ai systématiquement flouté sur les images ce qui aurait pu permettre d'identifier l'hôtel", a assuré la jeune femme qui comptait en moyenne 40.000 lecteurs par jour.

"Dans la lettre de licenciement pour faute grave, on me reproche, outre de venir au travail avec mon ordinateur portable rose, de mettre en péril la sécurité de l'hôtel et de nuire à mes collègues, a-t-elle indiqué. Ce que j'écris est de la fiction et si mon directeur se reconnaît dans un personnage nommé Têtedenoeud, c'est grave pour lui". La jeune femme a indiqué son intention de porter plainte pour licenciement abusif. Les chroniques de "La minute blonde", suspendues par Le Post depuis la mise à pied de Jessi, ont été remplacées par "La blonde qui dérange" où la bloggeuse décrit son quotidien depuis l'annonce de son licenciement. Contacté par notre rédaction, le groupe Accor a refusé de commenter cette affaire ni même de confirmer ou démentir le licenciement.

Peut-on critiquer son patron sur Facebook ?

Sur Facebook, méfiez-vous de vos "amis". Trois employés de la société Alten, à Boulogne-Billancourt, en région parisienne, en ont fait l'amère constatation. Ceux-ci on été licenciés cette semaine après que leur direction a été avertie d'une de leur discussion privée sur le réseau social Facebook. En quelques lignes, l'un des salariés critiquait un samedi, depuis son domicile, sa hiérarchie et la DRH, ironisant sur un "club des néfastes", raconte jeudi France Info, qui révèle l'information. Les deux autres salariées impliquées dans le litige s'en étaient amusés en écrivant: "bienvenue au club".
C'est une quatrième personne, une de leurs "amies" sur Facebook, qui a selon la radio envoyé une copie de la conversation à la direction. Quelques semaines plus tard, les trois employés ont été mises à la porte, Alten estimant qu'il y avait dans ces propos "incitation à la rébellion" et "dénigrement".

Une première en France

Deux salariés ont porté l'affaire devant les prud'hommes, la troisième ayant accepté une transaction à l'amiable avec l'entreprise. Leur conteste les arguments de la direction, estimant que l'échange "n'a pas causé de troubles au sein de l'entreprise". "Nous sommes en plein dans la vie privée. L'équivalent, c'est de dire que si on a un dîner le soir et qu'un ami rapporte le lundi à un supérieur hiérarchique les propos tenus, on pourrait être licencié", estime-t-il sur France Info.

Le conseil des Prud'hommes de Boulogne-Billancourt, qui devait se prononcer en délibéré jeudi, n'a pas réussi à départager les salariés et leur employeur, la moitié des conseillers prenant fait et cause pour l'entreprise, et l'autre pour les employés. "C'est la porte ouverte à la délation. Si à l'avenir, on peut être licencié pour des propos tenus sur Facebook, c'est la vie privée qui est menacée", a dénoncé leur avocat. L'affaire a été renvoyée sine die et une prochaine audience aura lieu avec un cinquième conseiller, issu du corps de la magistrature. Décision crucial, puisqu'il pourrait bien faire jurisprudence, l'affaire étant une première en France...

Google lance "Google TV"


Google se lance dans l'internet adapté à la télévision, qui permettra de regarder sur le petit écran des programmes du web. L'objectif pour Google : accroître ses débouchés publicitaires. S'il réussit à trouver son public...


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Google lance "Google TV"

Par TF1 News (D'après agence), le 21 mai 2010 à 08h07, mis à jour le 21 mai 2010 à 08:11

Google se lance dans l'internet adapté à la télévision, qui permettra de regarder sur le petit écran des programmes du web. L'objectif pour Google : accroître ses débouchés publicitaires. S'il réussit à trouver son public...
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TV télévision

Pour le PDG de Google, Eric Schmidt, c'est plus qu'un tour de force : une révolution. "Maintenant, vous pouvez regarder la télévision pour tout regarder", détaille-t-il : aussi bien les programmes de télévision classiques que les programmes des sites internet, avec la même qualité de transmission. Google a ainsi dévoilé jeudi "Google TV", un projet qui doit permettre au géant d'internet de développer l'utilisation du web dans les foyers au-delà des ordinateurs et des smartphones. Google espère ainsi, grâce à un système d'exploitation dérivé d'Android, pénétrer le lucratif marché de la publicité télévisée, d'un volume de 70 milliards de dollars.
Introduire internet dans les salons des usagers est un défi que la plupart des grands acteurs du secteur ont tenté de relever. Pour le moteur de recherche, la télévision représente un vaste champ à défricher et où étendre ses activités publicitaires, qui ont généré la majeure partie des 23,7 milliards de dollars de chiffre d'affaires de 2009. D'où ce pari de la convergence. "Les vidéos doivent être visionnées sur le meilleur écran de la maison, le plus grand, le plus lumineux, et c'est la télévision. Pas un PC ou un téléphone ou quoi que ce soit entre les deux", justifie Rishi Chandra, responsable des nouveaux produits chez Google. "Pour l'utilisateur, peu importe d'où viennent les programmes, que ce soit de la télévision en direct, que ça vienne d'un magnétoscope numérique ou d'internet - il veut juste pouvoir les regarder".

Un pari risqué

Pour ce projet dont le lancement est prévu à l'automne, Google s'est allié à Sony, qui fabriquera les appareils, et à Intel, qui fournira les microprocesseurs Atom nécessaires. Les magasins d'électronique Best Buy distribueront les appareils et DISH Network TV intégrera ses services dans Google TV. Reste à savoir si cette nouvelle offre rencontrera plus de succès que les précédentes incursions d'internet sur les télévisions. "Il est plus difficile de marier une technologie vieille de 50 ans avec une autre toute nouvelle que ce que nous, acteurs de cette industrie nouvelle, ne le pensions", a ainsi reconnu Eric Schmidt. L'un des obstacles qui risquent de se présenter est la gourmandise en bande passante du projet. Lors de la présentation, les ingénieurs de Google, quelque peu embarrassés, ont peiné à faire fonctionner le système et ont dû demander au public d'éteindre les téléphones portables pour économiser la bande passante.

Plusieurs fabricants de téléviseurs ont déjà lancé sur le marché des appareils connectables à internet, et multiplient les partenariats avec des entreprises internet pour fournir des "widgets", mais ils semblent peiner à trouver leur public, alors que de nombreux consommateurs ont récemment renouvelé leur équipement avec des écrans plats. Aucun prix n'a été annoncé jeudi, mais certains estiment que les appareils proposés par Google seront vraisemblablement onéreux, en raison de la qualité des composants qui seront nécessaires.

Facebook et Mahomet : le mélange ne passe pas au Pakistan

Après l'apparition controversée de Mahomet dans "South Park", une dessinatrice avait proposé, humoristiquement, une "journée des dessins de Mahomet". Mais son idée a été reprise sur Facebook. Résultat : accès bloqué pour Facebook au Pakistan.
Molly Norris, la dessinatrice américaine dont le travail a inspiré un concours de dessins de Mahomet sur Facebook à l'origine d'une controverse au Pakistan, a demandé son arrêt et présenté ses excuses aux musulmans. A l'origine de l'affaire, un dessin qu'elle avait réalisé en avril pour protester contre la censure par la chaîne de télévision Comedy Central de toutes les références à Mahomet dans un épisode de la série d'animation South Park, dont les auteurs avaient reçu des menaces. La dessinatrice proposait alors - sur le ton de l'humour - de faire du 20 mai "La journée des dessins de Mahomet".
Mais elle ne savait pas que son idée allait inspirer un véritable concours de dessins sur Facebook. Lequel a provoqué des remous jusqu'au Pakistan qui a "fermement condamné" ce qu'il considère comme des "caricatures", tandis que des manifestations ont eu lieu jeudi dans plusieurs villes du pays. L'islam interdit en effet strictement de représenter ou de dépeindre d'une quelconque manière Mahomet.

"Je présente mes excuses à la foi musulmane"

Sur son site internet, Molly Norris proteste désormais de sa bonne foi : "Je N'AI PAS proclamé que le 20 mai devait être Le jour où tout le monde dessine Mahomet", assure-t-elle, ajoutant que son idée a été "détournée". Et de rappeler : "Je n'ai jamais créé de page Facebook, je n'ai jamais rien organisé pour que les gens puissent envoyer des dessins et je n'en ai jamais reçu aucun". Ce mouvement, selon elle, est nourri par "des gens qui ne pensent qu'à faire des dessins obscènes", et constitue une "insulte pour les musulmans qui n'ont rien fait au départ pour mettre en péril notre liberté d'expression". D'où cet appel : "Je présente mes excuses à la foi musulmane et je demande que ce Jour soit arrêté".

Molly Norris indique également sur son site internet avoir rejoint la page Facebook "Contre Le jour où tout le monde dessine Mahomet", qui réunissait jeudi quelque 40.000 membres, tandis qu'un autre groupe similaire en rassemblait plus d'une centaine de milliers. La page controversée (se présentant comme un espace hébergeant des "représentations drôles et créatives" du prophète) comptait de son côté plus de 100.000 fans. Et malgré un appel à la modération, soulignant qu'il n'était "pas nécessaire" de faire des dessins "haineux" ou "totalement irrespectueux", elle affichait un grand nombre de caricatures du prophète, certaines le représentant en porc, animal considéré comme impur dans la religion islamique, en train d'avoir des relations sexuelles ou de brandir des armes.

Interrogé sur la chaîne MSNBC, un individu identifié comme "Andy", et se présentant comme le créateur de la page, a affirmé que l'idée de départ était de défendre "la liberté d'expression". Et tout en avouant : "Nous n'avons jamais pensé que ça se développerait à ce point", il a assuré qu'il ne s'agissait pas d'une incitation à la haine contre les musulmans. "Nous voulons simplement montrer aux extrémistes qui menacent les gens à cause des représentations de Mahomet que nous n'avons pas peur d'eux". En réaction au concours, les autorités pakistanaises ont bloqué l'accès à Facebook ainsi qu'à YouTube.